Au-delà des techniques (postures, respirations, visualisations, méditation, relaxation), le yoga et la Sophrologie offrent un chemin d’évolution constante vers soi-même. C’est ce que j’ai pu expérimenter au fil du temps et qui rejaillit sur ma manière de
transmettre et de partager.
Je pratique pour moi de manière quotidienne la Sophrologie et le Yoga depuis de nombreuses années et ai la joie aujourd’hui de partager mes connaissances
et découvertes dans mes cours.
Je suis diplômée d’un Master en Sophrologie Caycédienne dirigé par le Docteur Natalia Caycedo (fille du fondateur de la Sophrologie), de l’Institut de Yogathérapie dirigé par le Docteur Lionel Coudron et de l‘école de yoga Shiva Shakti dirigée par Charlotte Saint Jean.
Ma manière d’enseigner est directement inspirée des rencontres que je fais, de mon parcours de vie, des lectures, musiques qui m’ inspirent. C’est une manière d’enseigner singulière et qui me ressemble. A la fois ancrée dans la réalité matérielle, la mécanique scientifique du corps et de l’esprit, mais aussi profondément attachée à ouvrir et nourrir des espaces invisibles et mystérieux qui vont bien au-delà du mental et qui nous connectent à notre cœur, notre âme, notre nature divine.
Le yoga et la Sophrologie offrent un chemin d’évolution constante vers soi-même, voici l’histoire de mon parcours….
Aussi loin que je puisse me souvenir j’ai toujours été fascinée par l’incroyable complexité et efficacité du corps humain. Comprendre comment il fonctionne, comment tout est interconnecté et relié…au-delà de ces considérations très « anatomiques » , la présence de la force vitale qui anime le corps a toujours été source d’interrogation. Comment le corps s’anime-t-il ? Pourquoi ?… J’ai pratiqué la danse classique durant de nombreuses années, plus qu’une technique, cette discipline était aussi pour moi un terrain d’expression d’émotions que je n’osai pas laisser sortir dans la vraie vie. Un peu comme si je pouvais exprimer pleinement qui j’étais à travers mon corps. Cette pratique me procurait par ailleurs un profond bien-être corporel.
Le bac en poche, je me consacre pleinement à mes études en prépa d’école de commerce mettant de côté ce qui pourtant me faisait tant de bien et qui me reconnectait à mon être profond. Le temps passe, premier job, indépendance.
Je décide de me ré-investir dans la danse classique. L’école dans laquelle je m’inscris propose aussi des cours de yoga. Nous sommes en 2001. Premier cours de Yoga….premier « choc ».
Je me souviens avoir senti un calme profond, une reconnexion incroyable à mon corps et à mon cœur. Quelque chose que je n’avais jamais vécu auparavant. Comment quelques mouvements pouvaient-ils avoir autant d’effet comparativement à la danse par exemple ?
C’est que le Yoga touche à toutes les couches de l’être et va bien au-delà de la pratique corporelle ou artistique.
Premier enfant, prise d’un côté par mon travail, l’envie de me faire une place, de « réussir » et par l’arrivée de ma fille d’autre part, j’arrête mes activités de danse et yoga. Je me souviens avoir dis à l’époque à mon mari que le jour où je reprendrai une activité, et s’il fallait que je fasse un choix, je reprendrai le Yoga.
Le temps passe, et plus il passe et plus je me déconnecte de mes envies profondes et de ma lumière. Entre temps mon fils naît. C’est le moment du surmenage au travail et de l’expérience de la double journée.
Et puis notre fils tombe gravement malade. L’issue de la maladie n’est pas certaine, il doit être accompagné. Je deviens maman à temps plein. C’est le début pour moi d’une renaissance qui passe par de longues années difficiles pour un parent mais à la fois très riches. Cette épreuve est en fait un cadeau. Un moment où malgré l’urgence, je prends le temps de me reconnecter à mes enfants, à mes envies, de faire le bilan.
A cette époque je reprends les cours de Yoga. Je me souviens du premier cours : là encore le choc fût grand avec des larmes aux yeux, un profond sentiment de gratitude de m’être pris du temps pour moi, pour mon corps, pour mon cœur. Le profond sentiment de vivre de l’intérieur.
Je découvre parallèlement la Sophrologie à l’hôpital.
Je suis en pleine réflexion sur ce que je ferai après « la maladie » et ma voix intérieure me porte vers des métiers où je pourrai me sentir libre d’Etre, où je pourrais être utile et partager. Timidement mais sûrement je m’oriente vers l’accompagnement des personnes à travers le corps. Ce corps qui me parle depuis que je suis enfant et qui est plus qu’un corps matière mais aussi le contenant de notre essence la plus profonde. Ce corps dans lequel tout s’imprime ou s’exprime.
Je commence par une formation en Sophrologie qui me semble à l’époque moins en « rupture » avec ce que je faisais précédemment. J’opte pour la formation du Professeur Caycédo qui est le fondateur de la Sophrologie. Autant aller à la source ! Diplômée d’un Master spécialiste en Sophrologie Caycédienne , je poursuis ensuite par la formation en Yogathérapie du Docteur Lionel Coudron à la faculté de médecine de Paris.
Ces formations délivrées par des médecins satisfont mon côté cartésien et mon besoin de comprendre de manière scientifique les mécanismes du corps et de l’esprit humain.
Le yoga et la Sophrologie offrent un chemin d’évolution constante vers soi-même. Aussi, à force de pratique, je constate qu’il est temps pour moi de rentrer dans une dimension d’apprentissage plus « spirituelle ».
Mes lectures, mes rencontres, mes expériences de vie et aussi la conscience collective m’orientent vers les sujets tournant autour de la féminité.
Je fais la rencontre de Charlotte Saint Jean, professeure de yoga, et me laisse porter par mon intuition d’aller dans sa direction. Je suis sa formation ShivaShakti qui me nourrit sur le plan de la spiritualité, de l’énergie, de la féminité. Je sens que le chemin me rapproche doucement vers ma lumière.
Aujourd’hui je donne des cours de yoga, yogathérapie et Sophrologie. Ma manière d’enseigner est directement inspirée de ce parcours et de mes rencontres. Elle me ressemble et évolue en fonction de là où j’en suis mais aussi de là où en sont mes élèves. C’est une transmission à la fois ancrée dans la réalité matérielle, la mécanique scientifique du corps et de l’esprit, mais aussi profondément attachée à ouvrir et nourrir des espaces invisibles et mystérieux qui vont bien au-delà du mental et qui nous connectent à notre cœur, notre âme, notre nature divine.